La fréquentation quotidienne, hebdomadaire, ou plus occasionnelle du centre bourg repose essentiellement sur la concentration de services accessibles à la population,

Cette accessibilité s’entend bien évidemment en termes de mobilité moyenne et longue distances, depuis les différents points du territoire d’attraction. Elle s’entend aussi au sens de la loi « Pour l’égalité des droits et des chances, la participation des personnes handicapées » du 11 février 2005, visant à prendre en considération l’ensemble des handicaps (moteur, visuel, auditif, mental, psychique, cognitif) et permettre l’accès aux services à tous dans des conditions maximales d’autonomie. En répondant aux besoins spécifiques de ces personnes, les collectivités communales et intercommunales portant la revitalisation d’un centre bourg agissent au final au bénéfice de tous les publics notamment les personnes âgées, femmes enceintes, familles avec enfants en bas âge, enfants, personnes portant des objets lourds et encombrants,

Cette préoccupation doit donc être présente dans tous les aspects, depuis le choix de l’implantation d’un service et des modes de déplacement, du cheminement, signalétique et jalonnement pour y accéder, jusqu’à la conception complète des lieux, du mode d’accueil, de la communication, de l’usage des technologies de l’information pour rendre le service à distance ou accéder à d’autres hors territoire.

L’accessibilité porte aussi une dimension sociale, très présente dans la logique des maisons d’accès au service public, pour faciliter un accès aux services en ligne, gratuit et accompagné, à des personnes ne disposant pas des équipements ou compétences nécessaires. C’est là une source d’unité, d’innovation et de valorisation pour le territoire.